Olivier Garcia, un créateur en pôle position
Métier d’Art
Olivier Garcia, un créateur en pôle position ”
Le créateur de mobilier contemporain Olivier Garcia propose dans cette exposition, sa dernière conjugaison d’essences de bois, laque et métal, baptisée « Formula One ».
C’est de sa rencontre en 1988 avec Jean Michel Basquiat qu’est née la boulimie créative d’Olivier Garcia. Depuis, il n’a jamais cessé d’explorer les limites des matières pour les emmener vers des idées et des formes nouvelles. A ses débuts, il affectionnait le métal ajouré : entre dentelles et calligraphie urbaine , ses luminaires s’arrachaient dans les cabinets médicaux et autres bureaux d’avocats et de banquiers. Un label VIA est passé par là. Puis rapidement, vint le bois qu’il a toujours préféré massif, très pur. Ebénistes, métalliers, ferronniers, le créateur sait s’entourer des artisans les plus minutieux, mais surtout les plus audacieux. Ceux qui le comprennent et poursuivent le même but. Olivier Garcia propose aujourd’hui une interprétation très personnelle des matières et des couleurs de la haute couture de l’automobile : la Formule 1.

« Formula One » est née d’une idée simple : traiter une des matières utilisée dans l’industrie automobile pour l’intégrer à nos intérieurs. Pourquoi ? « J ’ai toujours été attiré par la F1 avec toute sa technologie, ses couleurs éclatantes. J’ai donc décidé très récemment d’intégrer la couleur dans mes meubles ».

La laque à usage indusriel est apposée en couches successives aux bureaux, tables basses, tables d’appoint, lits et luminaires imaginés par Olivier Garcia.Question couleur, le créateur cite les écuries de course automobile : rouge et jaune pour Ferrari, bleu pour Renault, vert pour Jaguar, gris métallisé pour Mercedes…Teintes éclatantes ponctuées par un élément d’ébène et lignes géométriques signent ces meubles très fonctionnels.

Autre nouveauté, chaque meuble comporte un secret : « cela permet de mieux se l’approprier ». D’autant que chacun peut choisir son coloris préféré dans les séries limitées à douze exemplaires présentées par la Galerie D-Room.

« Formula One » pour Formule 1, mais aussi « One » pour pièce unique, terrain qu’affectionne particulièrement Olivier Garcia.